Agrigente 

https://www.youtube.com/watch?v=HloDMTY3mQo

Programme triennal renouvelé en 2021 porté, en collaboration avec le Parc archéologique Vallée des temples d’Agrigente, par UBM et l’Ecole française de Rome.

Collaborations internationales : HSE (Moscou) ; University of Wisconsin at Madison (USA)

Responsable : L. Cavalier

Participants : J.-F. Bernard (IRAA), M. Bernier, E. Cayre, J. des Courtils, A. Ivantchik, L. Semetchenko (Ausonius), D. Giuliano (doctorant en co-tutelle Ausonius-Palerme), A. Zanni (doctorant Ausonius), S. Corniot (Master Ausonius)

Financement : Ausonius, EFR. Les missions étrangères sont auto-financées.

 

Le site de l’antique Akragas (Agrigente moderne) est exploré depuis le XVIIIe siècle et a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1997.  La mission archéologique « sanctuaire des divinités chthoniennes d’Akragas » concerne le secteur de la porte V du rempart (terrasse à l’Est de la Porte V ou « area sacra », porte V elle-même, terrasse des autels circulaires, terrasse des « Donari »). Les travaux que nous avons entrepris en 2018 comportent deux volets. Le volet archéologique se concentre sur la terrasse à l’Est de la porte V et concerne plus précisément un petit édifice conventionnellement nommé « tempietto ». Ce dernier a fait l’objet de plusieurs fouilles depuis le début du XIXe siècle sans qu’il y ait de véritable consensus sur sa datation. La dernière campagne a produit beaucoup de matériel et, notamment, un grand nombre de phiales de bronze archaïques dont la position en remblai pose question. Lors de la prochaine campagne, nous envisageons de retirer les blocs tombés à l’intérieur de l’édifice (J.-F. Bernard) afin de procéder à une fouille dans des niveaux intacts (L. Cavalier, E. Cayre). Il s’agira aussi d’établir une chronologie relative entre le « tempietto » et la « tholos » que nous avons fouillée lors de la campagne de 2019. Nous projetons de terminer un sondage destiné à dater les aménagements de la porte V (J. des Courtils, A. Zanni, S. Corniot) et de commencer des sondages dans le portique nord qui limite l’area sacra et qui longe une voie processionnelle. Le deuxième volet recouvre l’inventaire des blocs d’architecture épars sur le site (L. Cavalier, J. des Courtils) et qui, pour la plupart, ne sont pas attribués avec assez de précision aux temples de la terrasse des autels circulaires. L’inventaire est doublé d’une campagne de photogrammétrie réalisée par l’équipe russe.  Pendant la campagne de fouille 2019 nous avons organisé une école de Printemps « Formation à l’archéologie grecque » qui a été suivie par une dizaine d’étudiants russes qui ont participé aux travaux de terrain. Nous avons à cœur de pérenniser et élargir cette opération.

Les résultats de la mission sont présentés chaque année, à Rome, lors de l’atelier sur l’archéologie organisé par l’Ecole française de Rome. Ils font l’objet d’un rapport annuel en ligne (http://cefr.revues.org/2816https://journals.openedition.org/cefr/4702) et, depuis 2020, apparaissent dans une version plus longue dans la Cronache di Archeologia de Catane. Une synthèse sur les travaux du premier triennal a été présentée par L. Cavalier et W. Aylward (Madison) en janvier 2021 sous le titre « New Excavations at Akragas in the Sanctuary of the Underworld Deities » au colloque annuel de l’American Institute of Archaeology.