Construire l’autre : discours et motifs

 

PORTRAIT TIPHAINE OEIL 2

Tiphaine Gonzalez 

L’abbaye bénédictine de Saint-Jean d’Angély

Sous la direction d’Isabelle Cartron

Il s’agit d’étudier, à partir du cartulaire de l’abbaye, les liens entretenus entre le groupe monastique et ses donateurs dans une logique de famille monastique, ainsi que la gestion de son patrimoine foncier. De plus, l’étude porte également sur la place de l’abbaye dans le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, ainsi que sur la place occupée par la relique supposément conservée en son sein, à savoir le chef de saint Jean Baptiste.

Sources :
L’étude se fonde principalement sur le cartulaire de l’abbaye, ainsi que sur le dossier hagiographique du chef de saint Jean à Angély, en plus de quoi des sources comme le livre V du Codex Callixtinus et le De Pugnoribus Sanctorum de Guibert de Nogent aident à mener à bien cette étude.

Le poster porte sur la perception du groupe monastique par les donateurs enregistrés dans le cartulaire, et ses évolutions entre le Xe et le XIIe siècle.

 
  PORTRAIT J.BAPTISTE OEIL 2

Jean-Baptiste Roux

La sainteté et l’expression des émotions dans le Livre des miracles de sainte Foy

Sous la direction d’Isabelle Cartron

Le Moyen âge miraculeux fut à l’origine de la rédaction de nombreuses vies de saints, exempla et livres de miracles. Le mémoire vise à cerner la particularité du Liber miraculorum sancte fidis ou Livre des miracles de sainte Foy, écrit au XIe siècle à Conques, en analysant sa composition et en tâchant de cerner quels sont les motifs récurrents rattachant le livre à la tradition hagiographique, et en quoi il s’en distingue, en analysant en particulier l’expression des émotions de sainte Foy, en particulier la colère, et enfin en les comparant à d’autres figures féminines ou masculines de l’hagiographie des Xe-XIIe siècles.

Sources :
Livre des miracles de sainte Foy, vitae et livres de miracles des Xe-XIIe siècles

Le poster tâche de montrer la représentation du saint comme « autre », à travers la figure de sainte Foy, en qui se mélangent représentations symboliques, imagées, artistiques et intérêts temporels.

 
       
PORTRAIT MANON COEIL 2

Manon Copin

Les crimes et les femmes à Périgueux aux XIVe et XVe siècles

sous la direction de Martine Charageat et sous la co-direction d' Ézéchiel Jean-Courret.

Le travail consiste à étudier la criminalité féminine périgourdine en comparant la présence des femmes et des hommes dans le milieu criminel. Par ailleurs, les sources comptables permettent de s’intéresser à l’utilisation des deniers publics afin de justifier à la communauté les dépenses et les recettes liées au domaine de la justice.

Sources :
Les registres comptables du Consulat de Périgueux de 1314-1315 à 1492-1493 ; le Petit Livre Noir (1350-1460).

Le larron, très présent dans la criminalité de Périgueux, mérite une étude approfondie afin de se demander s’il incarne la figure détestable dans les sources comptables, comme le dépeint une grande partie de l’historiographie, ou si elles illustrent en priorité le rôle de la ville pour combattre le « larrecin ».

 
PORTRAIT MATHILDEOEIL 2

Mathilde Zinesi

La “piraterie” depuis al-Andalus entre le VIIIe et le XIe siècle

sous la direction de Yann Dejugnat

Au Moyen Âge, la figure du pirate sarrasin existe mais l’historiographie en a fait un sujet marginal. Il s’agit donc dans cette étude de revenir sur la définition du pirate venant d’al-Andalus et pillant les terres chrétiennes méditerranéennes. Il est ainsi envisagé de comprendre la piraterie comme un phénomène continu, ayant une logique géographique, spatiale et potentiellement politique. La piraterie et ses structures participent-elles du projet monarchique des émirs de Cordoue ?

Sources :
Chroniques latines - Chroniques arabes - Rapports archéologiques

Dans mon poster, je me concentre sur la construction de la figure du pirate, à la fois par les sources latines et par l’historiographie. La dernière partie du poster consistera à construire un nouveau pirate sarrasin, qui peut être étudié comme un « viking andalou », lui donnant ainsi une place plus importante dans l’Histoire politique  d’al-Andalus.