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L'administration de la recherche scientifique française est composée, pour ses principales grandes structures, par le ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche, le réseau des universités, ainsi que le CNRS.

Ce dernier, créé en 1939, connaît un véritable tournant en 1966 lorsqu'il institue un cadre national nouveau : celui des associations avec des structures de recherche qui lui sont externes. Elles sont nouées en majorité avec des centres de recherche universitaires. Les conventions qui sont dès lors établies octroient à ces centres le statut d'Équipe de recherche associée (ERA). Entre les années 1980 et le début des années 1990, les conventions d'association évoluent et les ERA se voient peu à peu substituées par des Unités de recherche associées (URA). Peu après cette première réorganisation, une nouvelle forme d'association, la contractualisation, donne jour aux Unités mixtes de recherche (UMR) actuelles. L'historique du CNRS spécifie qu'"intensifiant ses partenariats et participant à l'effort national d'optimisation des moyens de la recherche publique, le CNRS est le premier des organismes nationaux de recherche à s'engager dans la "contractualisation" au cours des années 1990".
Chaque UMR est ainsi liée par contrats successifs à ses deux tutelles, à savoir son université de rattachement et le CNRS. Ces contrats sont établis pour quatre ans, puis deviennent quinquennaux à compter de 2013.

En parallèle, les universités sont restructurées à partir de 1968 avec la création de centres de recherches, notamment en vue d’associations avec le CNRS. Des structures strictement universitaires, comme les Jeunes équipes (JE), sont également fondées. Dans les domaines de l’histoire et de l’archéologie, la formation de ces centres s'accompagne de l'émergence de cinq pôles principaux sur le territoire, à savoir Bordeaux, Aix-en-Provence, Lyon, Caen et Besançon.

Le modèle économique des centres de recherche évolue au fil des réformes nationales. Aujourd’hui, seuls les moyens alloués à leur gestion leur sont confiés directement. Le financement des projets de recherche ne transite plus par les directions des unités. Le modèle actuel repose sur des subventions accordées individuellement aux programmmes après appels à projets.

 

Convention CROS CNRS 1

Convention d'association entre le CNRS et le CROS