Le groupe de recherches ASPRI Archéologie des sociétés PRé-Industrielles et industrielles s’est constitué en 2020 pour développer la recherche et la formation en archéologie des mondes moderne et contemporain (en métropole et dans les outre-mer) au sein d’Ausonius et de l’Université Bordeaux Montaigne en prévision du prochain quinquennal. Impliqués à différents niveaux dans cette problématique nous souhaitons rassembler tous les partenaires institutionnels (UBM (CRPAA, CEMMC), UB (PACEA), de la DRAC, du SRI, de l’Inrap et autres opérateurs d’archéologie des collectivités ou privés) afin de dynamiser les travaux que nous menons isolément jusque-là sur les périodes récentes (divers projets région dont le dernier : Portage, projets labex comme la Rivière aménagée, opérations de fouille comme Cobra …) et promouvoir l'enseignement de ces périodes encore peu enseignées sous l'angle archéologiques. Les activités qui avaient été programmées par l'équipe au printemps 2020 (réunions de concertation) ont été repoussées à l’automne 2020 et s’adapteront aux conditions sanitaires. |
Membres : Isabelle Cartron (PR Université Bordeaux Montaigne - Ausonius), Anne Colin (MCF Université Bordeaux Montaigne - Ausonius), Sylvie Faravel (coordinatrice - MCF Université Bordeaux Montaigne - Ausonius), Vincent Joineau (Membre associé Ausonius), Alexis Gorgues (MCF Université Bordeaux Montaigne - Ausonius), Florence Verdin (CR CNRS - Ausonius) |
Manifestation scientifiques : |
À la fin des années 1990, une réflexion archéologique a été amorcée sur les vestiges des périodes récentes, en lien principalement avec les Guerres mondiales. Progressivement, les problématiques structurant les approches des premiers archéologues sensibles à ces questions se sont affinées et précisées. Une vingtaine d’années plus tard, l’archéologie des conflits contemporains ne se présente plus comme une curiosité scientifique, mais bien comme une discipline jeune, appliquant des méthodes variées à des objets d’étude de plus en plus diversifiés comme le montrent les travaux présentés au colloque international de Caen (26-27 mars 2019). Toutefois, un déséquilibre régional s’observe dans son développement, dû à l’empreinte importante, tant physique que mémorielle, qu’ont laissé les Guerres mondiales dans la moitié nord de la France. En Nouvelle-Aquitaine, ces vestiges sont discrets et méconnus, à l’exception du Mur de l’Atlantique, mais intéressent depuis quelques années bon nombre d’archéologues. Cette manifestation scientifique a pour objectif de dresser un premier état de la connaissance des vestiges des conflits contemporains en Nouvelle-Aquitaine, en mettant en avant aussi bien les découvertes et les études réalisées que les principes méthodologiques développés dans ce contexte. De plus, l’apport de communications sur des recherches menées hors Nouvelle-Aquitaine, notamment dans des régions où la thématique des conflits contemporains a été identifiée depuis longtemps, doit également permettre une meilleure prise en compte du potentiel archéologique de notre région et susciter les discussions entre archéologues et historiens de divers horizons. Suite à ces deux journées de rencontres et de riches échanges entre archéologues travaillant sur les conflits contemporains, une publication détaillée de cette manifestation scientifique est en cours. |